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Les mérites des fils de Pisistrate, Hipparque et Hippias, auraient dû assurer la perpétuation de la tyrannie. A Athènes, comme ailleurs, elle ne fut qu'un intermède qui prit fin dès que possible.
Les conquêtes perses fermèrent les Détroits et la côte thrace. Cette perte de prestige et la chute des derniers tyrans du bassin égéen firent se redresser l'opposition, que le durcissement des deux tyrans responsables de l'assassinat d'un de leurs adversaires ne fit qu'accroître.
En 514, Hipparque fut tué par Harmodios et Aristogiton qui voulaient seulement satisfaire une vengeance personnelle; la chute de la tyrannie n'en devenait pas moins inévitable.
En 510, une coalition de spartiates et de bannis chassa le dernier tyran de Grèce, la Grande Grèce, pressée par les Barbares, devait les supporter jusqu'en 460.
La confusion et les violences qui marquèrent les dernières années du gouvernement d'Hippias rendirent odieux le souvenir de la tyrannie, et le mot tyran, employé comme un synonyme de basileus ( le roi ) acquit le sens qu'il a gardé de despote sans mesure.
Dans toute la Grèce, et particulièrement à Athènes, le rôle de la tyrannie avait pourtant été irremplaçable; la misère des pauvres avait été soulagée et l'extension incontrôlée du règne de l'aristocratie arrêté durant de nombreuses années. C'était assez pour que la démocratie pût bien souvent succéder à la chute des tyrans.
(C. Mossé,Dictionnaire de la civilisation grecque )
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