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Ce sont les deux guerres qui opposèrent Grecs et Perses ( ou Mèdes ) au début du Veme siècle. Leur récit fut transmis par Hérodote. A l'origine de ces guerres, la conquête par le roi des Mèdes et des Perses, Cyrus II Le Grand, d'un vaste empire allant du plateau de l'Iran jusqu'aux côtes occidentales de l'Asie Mineure. Cet empire fut ensuite complété par son fils Cambyse qui l'étendit jusqu'en Egypte.
Or, il existait depuis la fin du second millénaire des cités grecques sur la rive asiatique de la mer Egée. Elles se trouvèrent de ce fait placées au voisinage immédiat de l'empire perse finissant par tomber en son pouvoir, les unes sans hésiter, les autres à l'issue d'une guerre plus ou moins longue.
La plupart de ces cités avaient été, selon la tradition, fondées par des gens partis d'Athènes pour fuir les invasions qui avaient déferlé sur le monde grec à la fin du second millénaire.
Ainsi lorsque éclata au Veme siècle, une révolte de certaines de ces cités, dont Milet, elles demandèrent l'aide de leur " métropole " Athènes, laquelle envoya une petite expédition qui participa aux côtés des révoltés à l'incendie de l'une des capitales de l'empire, Sardes.
Ce serait pour se venger de cet incendie que Darius, devenu maître de l'empire après les troubles qui avaient suivi la mort de Cambyse, envoya en 490 une expédition contre les cités qui avaient aidé les révoltés ; en premier lieu, de celles-ci se trouvait Athènes.
La rencontre entre l'armée du roi et l'armée athénienne eut lieu dans la plaine de Marathon, et les hoplites athéniens l'emportèrent sur les soldats perses. Darius renonça à son projet qui fut repris dix ans plus tard et avec des moyens beaucoup plus considérables par son fils Xerxès. Il avait prévu d'envahir la Grèce par voie de terre en faisant franchir l'Hellespont à ses troupes, cependant qu'une flotte considérable escorterait l'armée de terre. Les Athéniens, cette fois n'étaient plus seuls face à la menace perse. Une coalition s'organisa dont le commandement fut confié à la cité de Sparte, militairement plus puissante. Mais Léonidas, roi de Sparte, ne put empêcher l'armée perse de franchir la passe des Thermopyles et de se précipiter sur la Grèce centrale où certaines cités comme Thèbes étaient prêtes à se soumettre. |
Athènes se trouvait donc directement menacée et Thémistocle, l'homme politique le plus influent alors, fit adopter la décision d'abandonner la ville. Après avoir mis les femmes et les enfants à l'abri, la décision fut prise de résister sur les navires dont Athènes s'était récemment dotée grâce à l'argent des mines du mont Laurion.
La rencontre avec la flotte perse eut lieu dans le détroit séparant la côte grecque de l'île de Salamine où, feignant d'abandonner le combat, les Grecs avaient attiré la flotte ennemie. Ce fut une victoire, totale qui contraignit Xerxès et son armée à la retraite. Seul un contingent de l'armée du roi demeura encore un an en Grèce et fut finalement vaincu à Platée en 479.
Cette victoire mit définitivement fin aux ambitions de Xerxès. Les guerres médiques allaient avoir des conséquences importantes pour tout le monde grec mais plus encore pour Athènes.
Les Athéniens avaient subi le choc le plus rude. Leur ville avait été détruite, leurs sanctuaires brûlés par les Perses. Mais c'est à eux aussi que par deux fois la Grèce avait dû être sauvée du péril barbare.
Or les Athéniens n'entendaient pas en rester là. Ils allaient entreprendre de libérer les îles de l'Egée et les cités grecques d'Asie mineure de la domination perse. Pour y parvenir, ils constituèrent une alliance dont ils prirent la direction, la ligue de Délos, dont le centre était le sanctuaire d'Apollon situé dans cette île.
La ligue de Délos allait très vite devenir, entre les mains des Athéniens, le puissant instrument de leur domination en mer Egée.
(C.MosséDictionnaire de la civilisation grecque)
490 |
Les forces perses, parties de Cilicie ( 20 000 combattants ? et une importante cavalerie ) avaient soumis les îles, et venaient de s’emparer d’Erétrie dans l’île Eubée : La ville fut saccagée, la population réduite en esclavage. Puis ils débarquèrent au port de Marathon. Les troupes athéniennes, rejointes par des Platéens (les Spartiates ne pouvant envoyer de troupes dans l’immédiat car ils célébraient les karneia prirent position sur la colline dominant la plaine marécageuse ( 10 000 combattants ? ) Miltiade, un des stratèges imposa alors sa tactique : apprenant que les Perses avaient commencé, la nuit le débarquement de leurs chevaux, il soupçonna leur intention de débarquer en un point mal défendu de la côte. Il déclencha alors, avec succès, l’offensive. Les Athéniens n’auraient eu à déplorer que 192 morts alors que des milliers de Perses auraient disparu, dont un grales cités grecques ne songeaient pas à s’organiser pour leur défense. Les conflits reprirent entre Athènes et Egine. A Sparte, les ephores étaient occupés à évincer le roi Cléomène, convaincu par eux de trahison. Ils le remplacèrent par Léonidas. Seule Athènes se préparait activement en accélérant la construction de sa flotte de guerre ; 200 trières sont en chantier. Du côté des Perses, Xerxès, qui avait succédé à son père en 486, préparait son offensive par la route du Nord. Un canal fut creusé au pied de la péninsule du mont Athos, des ponts furent construits sur le Strymon et l’Hellespont, des magasins constitués le long des routes intérieures et maritimes. A l’été de 481, les Grecs partisans de la résistance unirent leurs forces et firent taire provisoirement leurs différends ( fin du conflit entre Athènes et Egine ), un commandement spartiate des forces communes fut accepté.nd nombre se seraient noyés. La rapidité de déplacement des troupes athéniennes empêcha toute autre tentative de débarquement en un autre point. Cette victoire est celle des hoplites, sans doute eut-elle aussi
ce côté quasi-miraculeux qui aurait pu faire croire
que les dieux avaient pris part à la bataille en se plaçant
du côté des Grecs. |
490-480 |
Les cités grecques ne songeaient pas à s’organiser pour leur défense. Les conflits reprirent entre Athènes et Egine. A Sparte, les ephores étaient occupés à évincer le roi Cléomène, convaincu par eux de trahison. Ils le remplacèrent par Léonidas. Seule Athènes se préparait activement en accélérant la construction de sa flotte de guerre ; 200 trières sont en chantier. Du côté des Perses, Xerxès, qui avait succédé à son père en 486, préparait son offensive par la route du Nord. Un canal fut creusé au pied de la péninsule du mont Athos, des ponts furent construits sur le Strymon et l’Hellespont, des magasins constitués le long des routes intérieures et maritimes. A l’été de 481, les Grecs partisans de la résistance
unirent leurs forces et firent taire provisoirement leurs différends
( fin du conflit entre Athènes et Egine ), un commandement
spartiate des forces communes fut accepté. |
480-479 |
En juillet 480 à Thermé ( Thessalonique ) l’armée de Xerxès et sa flotte opérèrent leur jonction (150 000 combattants ? 6 à 700 trières ). La Grèce du nord lui fut abandonnée, tandis qu’une armée grecque de 6 à 7000 hommes prenait position à la passe des Themopyles ; elle était placée sous les ordres de Léonidas. En liaison avec elle, une flotte athénienne composée de 300 trières attendait les Perses au cap Artémision et à l’Euripe. Après deux jours de combats indécis, un renseignement permit au roi Xerxès d’envoyer un détachement tourner la passe, il prit ainsi les Grecs à revers. Léonidas, prévenu à temps et conscient de l’issue fatale, fit partir le gros de ses troupes et ne conserva avec lui qu’un millier de combattants (Spartiates-Thébains-Platéens) qui résistèrent jusqu’au dernier permettant aux Grecs de regagner l’arrière pour se préparer à une nouvelle défense. Sur mer, la flotte athénienne se retira après des combats indécis. Coups de vent et orages avaient gravement endommagé la flotte des Perses. Salamine : Tandis que les Péloponnésiens imposaient la concentration des troupes à l’Isthme, la flotte se rassemblait dans la baie de Salamine. Les Perses s’étaient emparés d’Histiaca en Eubée, de la Phocide, et s’étaient fait accepter en Grèce centrale, particulièrement en Béotie. L’Attique ouverte, malgré les mesures prises, la panique devint générale vers Trézène ( Argolide ), Egine et Salamine. Certains se réfugièrent derrière le rempart de bois de l’Acropole ; ils furent exterminés et la citadelle incendiée. Thémistocle, redoutant les effets de ces ravages sur le moral de la flotte, décida alors de brusquer les opérations. A la fin de septembre eut ainsi lieu la célèbre et confuse bataille navale de Salamine. La flotte perse, bousculée en un espace trop étroit pour ses avirons avait été endommagée et ce qu’il en resta ne tarda pas à se désagréger complètement. Xerxès repartit pour l’Asie en laissant à Mardonios
le soin de conduire le gros de l’armée en Thessalie afin
d’y prendre ses quartiers d’hiver. |
479 |
Mardonios échouait à obtenir le ralliement des Athéniens ; il développa une offensive diplomatique en Grèce centrale. Avant même d’avoir été totalement assuré de ce côté, il envahit de nouveau l’Attique. L’annonce d’un renfort spartiate l’incita à se rejeter en Béotie, l’affrontement y était inévitable. Le long des pentes nord du Cithéron, se trouvaient le 35 000 Grecs commandés par le Spartiate Pausanias. En face avaient pris position les soldats de Mardonios, Perses et Grecs ralliés, plus nombreux. Leur cavalerie était remarquable, bien plus que leur infanterie, de qualité inférieure. Trois semaines de combats épuisants, de lutte autour des points d’eau dans la région de Platée, aboutirent enfin au retrait des Perses après la mort de Mardonios en plein combat. Les Grecs ne sanctionnèrent que les chefs thébains partisans de l’ennemi. Pendant dix jours le butin fut rassemblé, les morts furent enterrés et les sanctuaires purifiés. Au cap Mycale, en Ionie, la débâcle de la flotte adverse était achevée par la flotte grecque. L’Hellespont et les îles furent ensuite libérées. La guerre menée par les Perses se terminait ; les Grecs pouvaient passer à l’offensive en mer Egée. |
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